17/04/2013
Alors considéré comme moins polluant que l’essence, le diesel avait cet avantage d’être nettement moins cher au litre (jusqu’à 18 centimes de moins).
Un avantage fiscal relevant d’un simple choix politique qui avait pour but d’inciter l’automobiliste français à remplacer son vieux véhicule par une voiture diesel.
Durant de nombreuses années les possesseurs de véhicules diesel, pourtant plus chers à l’achat, pouvaient bénéficier d’une fiscalité plus avantageuse sur le carburant.
Or, les récentes études prouvant que les particules fines qu’émettaient les moteurs de ces voitures étaient nocives pour la santé, ont incité le gouvernement Hollande à faire marche arrière.
En mars dernier la Cour des Comptes a prôné la suppression de l’avantage fiscal du diesel et un « alignement progressif » du prix du diesel sur le prix de l’essence. Cet avantage, qui représente un manque à gagner de 7 à 8 milliards d’euros par an, ne correspondait plus à la politique de transition énergétique amorcée par le gouvernement.