22/10/2013
Le dos d’âne, la bête noire des automobilistes...
Ils sont partout en ville et nous obligent à diminuer la vitesse de notre véhicule voire à freiner in extremis, ce sont bien sûr les dos d’ânes.
Souvent critiqués, les ralentisseurs ont toujours eu mauvaise réputation et dérangent les automobilistes plus qu’autre chose.
Et pour cause, passer de 50km/h à 30km/h en seulement quelques mètres, c’est parfois compliqué à respecter.
Si en plus, ces excroissances artificielles venues de nulle part nous entraînent vers les méandres du retard au boulot, ça peut vite devenir très énervant.
Et pourtant, depuis leur implantation dans les années 1990, les ralentisseurs influencent mieux que quiconque la vitesse des automobilistes.
Mais gare à ce trop plein d’efficacité qui cache en vérité un ou deux vices supplémentaires…
En lisant cet article jusqu’au bout, vous comprendrez que vos plaintes ne sont finalement pas totalement gratuites.
Le paradoxe du dos d’âne
Respecter les limitations de vitesse, ralentir pour le bien-être des automobilistes et des piétons, voilà l’obligation à laquelle vous faîtes face lorsque vous avez affaire à un dos d’âne.
Mais saviez-vous que ces ralentisseurs, eux aussi, se doivent de remplir des critères bien précis ?
Tout le paradoxe est là.
D’après une étude du magazine Auto-plus, certains dos d’ânes (environ 100 sur 300 en Ile-de-France) accumulent les défauts et flirtent avec l’illégalité.
Les raisons ? Le manque de signalement, le volume trop imposant ou encore la mauvaise implantation du dos d’âne peuvent être des faits avérés de non-conformité au regard des lois en vigueur.
En effet, un défaut de marquage au sol, un dépassement de la hauteur autorisée ainsi qu’une implantation aux abords d’un virage sont tout simplement prohibés.
Le jour où ces manquements à la règle entraînent un accident de la route, c’est bien la municipalité qui en assumerait alors l’entière responsabilité.
Soyez donc vigilants et surtout renseignez-vous sur les dos d’ânes que vous fréquentez au quotidien !