11/01/2013
Le 20 décembre dernier, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes a ordonné le retrait de la vente de plus de 400 000 éthylotests électroniques et chimiques car jugés non conformes aux exigences réglementaires, non fiables et voire même dangereux pour le consommateur.
Plus de la moitié des éthylotests non fiables
Sur sept modèles d’appareils analysés par la DGCCRF, quatre ont été déclarés dangereux en raison de « leur incapacité à détecter une alcoolémie positive ». Ce qui représente selon la DGCCRF « un danger pour la sécurité des usagers de la route. »
Par conséquent la DGCCRF a « engagé des procédures contentieuses pour tromperie et a procédé a des rappels pour les appareils concernés.
La loi
Depuis le 1er juillet 2012, les conducteurs d’un véhicule terrestre à moteur sont dans l’obligation d’avoir en leur possession un éthylotest non usagé répondant à des exigences précises. L’application des sanctions pour défaut de possession d’un éthylotest sera effective le 1er mars 2013. L’automobiliste encourra alors une amende de 11 €.
Vers la fin des éthylotests obligatoires ?
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls a fait appel au Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR) afin qu’il statue sur cette loi obligeant les automobilistes à avoir un éthylotest dans leur véhicule. Cette commission d’évaluation a décidé le 27 novembre dernier de suspendre cette loi et d’annuler l’obligation d’avoir deux éthylotest par véhicule.
De nombreuses associations d’usagers et de victimes de la route s’étaient insurgées contre cette loi la qualifiant de « gadget ».